Étape 2 : Analyse et traduction de la suite du troisième paragraphe

Analyse

Ὡς δὲ (τούτους ἥκειν) ἐπύθοντο οἱ Ἕλληνες[1], ἐνθεῦτεν ἤδη ἑτεροιοῦτο τὸ νεῖκος· ἔς τε γὰρ τὸ στεινὸν τῆς ὁδοῦ[2] ἀνεχώρεον ὀπίσω[2], καὶ παραμειψάμενοι[3] τὸ τεῖχος[4] ἐλθόντες[3] ἵζοντο ἐπὶ τὸν κολωνὸν[2] πάντες ἁλέες οἱ ἄλλοι[1] πλὴν Θηβαίων. Ὁ δὲ κολωνὸς[1] ἐστὶ ἐν τῇ ἐσόδῳ[5], ὅκου νῦν[6] ὁ λίθινος λέων[1] ἕστηκε ἐπὶ Λεωνίδῃ.

Écoutons la lecture de l'extraitInformations[7]
  • Première phrase : l'arrivée des ennemis est vécue « de l'intérieur » par les Grecs : « lorsque les Grecs furent informés qu'ils arrivaient... » ; insistance sur les compléments de temps : Ὡς... ἐνθεῦτεν ἤδη... qui indiquent un point de départ. Puis ce sont les compléments de lieu qui l'emportent : on revient à un combat de mouvement : ἔς τε γὰρ τὸ στεινὸν τῆς ὁδοῦ, vers la partie étroite de la route, ὀπίσω, en arrière, παραμειψάμενοι τὸ τεῖχος, ayant contourné le mur, ἐπὶ τὸν κολωνὸν, sur la colline ; de même, les verbes indiquent presque tous un mouvement - Hérodote s'efforçant néanmoins de ne pas donner l'impression d'une déroute : ἀνεχώρεον, ils se repliaient, παραμειψάμενοι, ayant contourné, ἐλθόντες, étant allés, et enfin ἵζοντο, ils prenaient position. Si les participes sont à l'aoriste, les verbes conjugués sont, eux, à l'imparfait - ce qui donne la sensation d'un mouvement lent, et ordonné.

  • ἁλής, ής, ές : rassemblé, en masse. πάντες ἁλέες οἱ ἄλλοι πλὴν Θηβαίων : tous rassemblés, sauf les Thébains : le camp des Grecs commence à se fissurer, avec une tentative de trahison.

  • Nouvelle parenthèse "documentaire" au présent.

  • ὅκου est une forme ionienne pour ὅπου : là où (adverbe relatif de lieu, sans mouvement)

Traduction

À vous de jouer pour cette deuxième partie du troisième paragraphe ! Consignez votre traduction, vous la retravaillerez et la vérifierez aux étapes suivantes.