Sommaire
- Le roman baroque (premier 17ème siècle)
- L’époque Louis XIII
- L’époque Louis XIV : le roman classique.
- Le roman comique au 17ème siècle
- 1660-1670 : Le roman comique s’essouffle.
=> Un ouvrage de référence, à lire absolument : Maurice Lever, Romanciers du grand siècle, Fayard, 1996, 302 p.
Lire des romans du XVIIème siècle : voir ici.
Le roman fut à la fois un genre très décrié au 17ème siècle – il n’apportait que divertissement, n’était que mensonge, corrompait les âmes en les détournant de la vérité… – et qui connut un succès foudroyant. Considéré comme un genre mineur, il échappa aux règles, et connut donc un grand foisonnement. L’on peut distinguer plusieurs périodes :
Le roman baroque (premier 17ème siècle)
Le mythe pastoral
L’Astrée, d’Honoré d’Urfé, constitue le monument de ce genre ; elle parut de 1607 à 1619 ; en 1627, un 4ème tome, posthume, fut publié. Ce gros roman met en scène, dans le Lignon, région natale de l’auteur, des personnages du Vème siècle après Jésus-Christ, pseudo-bergers occupés à méditer et à aimer… Le succès fut colossal.
Les « histoires tragiques »
Représentées, entre autres, par les Histoires tragiques de François de Rosset (1614) et les romans de Jean-Pierre Camus, elles se distinguent par leur brièveté et leur violence ; elles proviennent directement des « canards », feuilles périodiques rapportant des faits divers, et qui commençaient à faire fureur. Cf. Maurice Lever, Canards sanglants. Naissance du fait divers, Fayard, 1993.
Le roman comique
Le tout début du siècle est marqué par la vogue du roman picaresque venu d’Espagne, avec la traduction du Don Quichotte en 1614-1618. La première version, très audacieuse, de l’Histoire comique de Francion, de Charles Sorel, paraît en 1623, période où règne encore une grande liberté de parole ; mais en quelques mois, tout change : Théophile de Viau est jeté en prison, les libertins sont pourchassés… en 1626 et 1633, Sorel publie de nouvelles versions, bien plus sages. La version de 1623 ne nous sera restituée qu’en 1924 !
L’époque Louis XIII
Les années 1630 sont plus guerrières : Louis XIII reprend les combats contre les protestants, la France entre dans la guerre de trente ans. Cette mutation se traduit dans les goûts littéraires de l’époque, par un renouveau du roman de chevalerie (on redécouvre Amadis des Gaules!) et l’irruption du roman d’aventure.
Le roman héroïque
Il est incarné par les romans de Marin Le Roy de Gomberville (Polexandre, 1619-1637, La Carithée,1621) et de Gautier de la Calprenède (Cassandre, 1642-1645, Cléopâtre, 1661-1670). Ces ouvrages, très longs (plus de 10 volumes !) mettent en scènes des personnages historiques dans des cadres de fantaisie, et multiplient les aventures invraisemblables : enlèvements, reconnaissances, déguisements, batailles sanglantes…
Mais l’auteur le plus célèbre est sans conteste Madeleine de Scudéry, avec Artamène ou le grand Cyre (1649-1653) et Clélie, histoire romaine (1654-1660). Elle utilise tous les poncifs du genre, descriptions très détaillées, portraits, récits intercalés… Il s’agit en outre de romans à clés : Cyrus était Condé, et Mandane la duchesse de Longueville. C’est par l’art du portrait que Mlle de Scudéry a excellé, et préparé la nouvelle classique.
Le roman autobiographique
Initié par Théophile de Viau dans sa Première journée, qui raconte le lendemain du bannissement du poète (14 juin 1619), il fut surtout représenté par Tristan L’Hermite dans le Page disgrâcié (1642). On peut citer aussi les Aventures, suivies des Aventures d’Italie, de Charles Coypeau d’Assoucy (1677).
Représenté par Polyandre, de Charles Sorel (1648), qui a beaucoup inspiré Molière, notamment pour le Tartuffe, mais aussi et surtout par Scarron (Le Roman comique, 1651-1657) et Antoine Furetière (Le Roman bourgeois, 1666).
L’époque Louis XIV : le roman classique.
Les interminables romans héroïques ont fini par lasser : le roman s’allège, se raccourcit ; sans aller jusqu’aux trois unités du théâtre classique, il se resserre, ne contient presque plus de narrations adventices. Les personnages, même historiques, sont plus proches des contemporains.
De nouveaux personnages font leur apparition, en particulier celui de la femme mariée, pour qui l’amour est un crime ; cela va de pair avec une conception pessimiste de l’amour, passion dévastatrice, maladie qui ne peut mener qu’au malheur et à la mort.
Naissance de la nouvelle
Inspirée de la « novela » espagnole, elle n’est plus, comme dans l’Heptameron de Marguerite de Navarre, une anecdote plaisante, parfois grivoise, mais un « court roman » sur un sujet sérieux. C’est Charles Sorel qui, en 1623, lança le genre avec ses Nouvelles françaises ; Paul Scarron reprit le flambeau avec ses Nouvelles tragi-comiques (1655-57), puis Jean-Régnault de Segrais, avec ses Nouvelles françaises(1657). Madame de La Fayette à son tour écrit la Princesse de Montpensier (1662), puis la Comtesse de Tende (1663), qui ne sera publiée en 1718 dans le Mercure galant.
Enfin, Bussy-Rabutin, cousin de la Marquise de Sévigné, s’illustre par des nouvelles licencieuses, dans L’Histoire amoureuse des Gaules(1665), qui révèle sous des noms d’emprunt les histoires d’alcôve de quelques grandes dames de la cour. Le scandale fut énorme, et valut à Bussy-Rabutin un emprisonnement à la bastille, suivi de 27 années d’exil. Des suites apocryphes furent publiées en 1680 et 1688.
Le triomphe du « petit roman »
Les romans de Mme de Villedieu connaissent un certain succès : ils donnent dans la brièveté et la simplicité : Lisandre (1663), Anaxandre(1667), Cléonice (1669), les Annales galantes (1670), et surtout Les Désordres de l’Amour (1675-76), recueil de trois nouvelles historiques illustrant la nouvelle conception pessimiste de l’amour.
Saint-Réal s’illustre dans le roman historique, avec Dom Carlos (1672) et la Conjuration des Espagnols (1674) ; à un moment où l’Histoire est quasiment moribonde, jamais ses frontières avec le roman n’ont été aussi floues, au point que l’on a pu prendre l’abbé de Saint-Réal pour un historien.
Mais c’est surtout Mme de La Fayette qui produit un chef d’œuvre : La Princesse de Clèves (1678).
Naissance du roman épistolaire
Les lettres tenaient une grande place dans les romans ; d’autre part fleurissaient des manuels et méthodes qui tenaient un peu du roman. Enfin, des épistoliers publiaient leur correspondance.
Le roman par lettres naît dans les années 1670. Mais c’est en 1669 que paraissent les Lettres d’une religieuse portugaise, si exceptionnelles qu’il faudra attendre 1926 pour que l’on démontre qu’il s’agissait d’un roman, écrit par le comte de Guilleragues !
Avec L’Espion turc de Marana (1684) naît un nouveau genre : un turc écrit à sa famille, à ses amis, à ses employeurs pour leur décrire la cour de France. Pour la première fois apparaît le procédé de « l’œil neuf », qui sera repris par Montesquieu dans les Lettres persanes.
Le Roman utopique (ou contre-utopique)
Il est surtout représenté par L’Autre monde, de Cyrano de Bergerac, qui regroupe les États et Empires de la Lune (1657, posthume), et les États et Empires du Soleil (1662).
Mais l’on peut citer aussi La Terre Australe connue de Gabriel de Foigny (1676), l’Histoire des Sévarambes, de Denis Veiras (1677-79), et l’Histoire de Caléjava, de Claude Gilbert (1700).
Le XVIIème siècle finissant s’achemine donc vers une crise des consciences qui va profondément bouleverser la littérature ; l’on voit déjà poindre, à la fin du règne de Louis XIV, ce qui deviendra la littérature des Lumières.
Lire des romans du XVIIème siècle :
- Bussy-Rabutin, Histoire amoureuse des Gaules, Folio n° 2443, ou Garnier-Flammarion, nouvelle édition 2007
- Cyrano de Bergerac, L’Autre monde, Folio classique n° 4110
- Cyrano de Bergerac, Lettres d’Amour et d’Humeur, Librio n° 630
- Fénelon, Télémaque, Folio
- Furetière, Le Roman bourgeois, Folio n° 1277
- Guilleragues, Lettres de la religieuse portugaise, Folio ou Mille et Une nuits n° 307
- Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, suivi de Histoire de la Princesse de Montpensier et de La Comtesse de Tende
- Tristan L’Hermite, Le Page disgracié, édition de Jacques Prévot, Gallimard, Folio classique, 1994
- Saint-Réal, Dom Carlos (avec d’autres nouvelles de Sorel, Segrais, Camus, Boursault et Mme de Villedieu), Folio
- Scarron, Le Roman comique, Garnier-Flammarion n° 380
- Charles Sorel, Histoire comique de Francion, Folio n° 2806
- Théophile de Viau, Première journée, en ligne
- Honoré d’Urfé, L’Astrée, Folio n° 1523
- Madeleine de Scudéry, Artamène ou le Grand Cyre, Garnier-Flammarion, ou texte en ligne
Dans la collection de la Pléiade (Gallimard) :
- Romanciers du XVIIème siècle (Scarron, Sorel, Furetière, Mme de La Fayette)
- Libertins du XVIIème siècle (entre autres, Cyrano de Bergerac)
- Nouvelles du XVIIème siècle (Rosset, Camus, et bien d’autres)
Le roman comique au 17e siècle
Pour cette partie, un autre ouvrage de référence s’impose : Jean SERROY, Roman et réalité, les histoires comiques au XVIIème siècle, Librairie Minard, Paris, 1981, 778 p. Nous résumons ici l’essentiel de cet ouvrage.
Les premiers balbutiements du roman comique
Les Histoires comiques de François du Souhait (1612)
Sur le modèle des Nouvelles Récréations de Bonaventure des Périers et des « romans à devisants » comme l’Heptaméron du siècle précédent, cet écrivain assez peu doué rassemble neuf nouvelles prises à différentes sources, et les unit par un lien assez lâche : des personnages, au théâtre, s’ennuient en attendant la comédie, et passent le temps en se racontant des histoires. L’ensemble ne cherche ni vraiment à être réaliste, ni original, mais simplement à réécrire avec talent des histoires amusantes – et traditionnellement misogynes.
Les Aventures de Fortunatus (1626)
Anonyme, traduite par Charles Vion d’Alibray, cette histoire mi-comique mi-tragique est probablement issue d’un récit folklorique allemand, puis a transité par l’Espagne, d’où elle est revenue en France, portée par la vogue du roman picaresque. Récit à visée à la fois récréative et morale (l’argent ne fait pas le bonheur !), il appartient à une littérature populaire, et sera très vite repris par la « bibliothèque bleue » ; c’est par lui que les « Histoires comiques » moins sommaires trouveront une certaine audience populaire.
L’Histoire comique de Francion, de Charles Sorel (1623-1633)
La première version du roman a été écrite à l’âge de 20 ans par le jeune Charles Sorel, qui fréquentait alors assiduement ses aînés, Théophile de Viau, Saint-Amant et Boisrobert ; le personnage de Francion a très certainement été inspiré par celui de Théophile dans la Première Journée, de même que le pédant Hortensius doit sans doute beaucoup à Sydias, c’est-à-dire à Guez de Balzac.
Quoi qu’il en soit, le roman tout entier obéit à une construction rigoureuse, qui raconte l’histoire d’un jeune noble désargenté, Francion, dans son évolution vers un épicurisme plus sage, plus intériorisé… et plus prudent, à l’image de celle d’un Théophile de Viau.
La seconde partie du roman (Livres IX-XII) reprend en miroir – c’est-à-dire en l’inversant – la première (livres I- VII) : Francion commence par rechercher Laurette, la femme sensuelle et purement charnelle ; cette histoire culmine avec la fête chez Raymond, la possession de Laurette et le désenchantement qui s’ensuit, et le départ vers une autre femme, Nays, qui symbolise, elle, la pureté et la stabilité. Et le roman s’achève, au livre XII, avec la résolution de Francion de rester désormais fidèle à Nays.
L’Histoire comique de Francion, comme l’ouvrage de François du Souhait, reprend parfois tels quels des récits comiques venus des conteurs du XVIème siècle ou même des Fabliaux ; mais Sorel les intègre à un récit cohérent, et parfois leur donne un nouveau sens.
Peut-on parler de « roman réaliste » ? La société dépeinte se réduit bien souvent à des clichés, sur les paysans, uniformément lourdauds et obtus, sur les femmes, inévitablement sensuelles et rusées… La ville, notamment la géographie parisienne, est un peu mieux décrite que la réalité paysanne, et le roman fourmille de détails « vrais » sur la vie quotidienne, les costumes, les mœurs.
Mais le roman porte surtout témoignage d’une crise de société : Francion, qui veut incarner les valeurs nobles, est littéralement révulsé par l’omniprésence et l’importance nouvelle de l’argent ; il en refuse le pouvoir, préférant parfois rester pauvre, mais libre. Les biens ne servent qu’à être dépensés.
Comme le souligne Jean Serroy (p. 205), Francion est donc une œuvre charnière, entre Pantagruel, publié 91 ans avant, et Gil Blas, publié 92 ans après…
1627-1657 : la grande époque du roman comique.
Parodies et satires.
L’on exploite à l’envi les ressorts du roman de chevalerie parodique, ou du roman sentimental, dans des œuvres quelque peu oubliées aujourd’hui :
- Le Berger extravagant, de Charles Sorel (1627-1628), parodie de l’Astrée
- Le Chevalier hypocondriaque, de Du Verdier (1632), parodie du roman de chevalerie, à la manière du Don Quichotte
- Le Gascon extravagant, de Du Bail (1637), récit picaresque.
L’apogée du roman comique :
Puis le roman comique s’émancipe, renonce à la parodie, et vit par lui-même : c’est l’époque de Tristan L’Hermite, du Polyandre de Sorel, et de la rédaction de l’œuvre de Cyrano de Bergerac.
- Le Page disgracié (1642)
- Polyandre, de Charles Sorel (1648) : un homme fait observe ironiquement la société parisienne ; on s’éloigne donc du roman picaresque. Ce roman inachevé ouvre au genre « la voie royale du roman réaliste », si l’on en croit Jean Serroy.
- Le Parasite mormon (1650), œuvre collective dirigée par La Mothe Le Vayer, fils du philosophe libertin, et qui rassemble D’Assoucy, Tristan, Chapelle, Cyrano de Bergerac, Scaron et Sorel, fait preuve d’une très grande audace dans la fantaisie et le refus des règles.
- Histoire comique des États de la Lune et du Soleil, de Cyrano de Bergerac (titre posthume pour une œuvre édulcorée en 1657).
- Le Roman comique de Scarron (1651-1660)
1660-1670 : Le roman comique s’essouffle.
Déjà perceptible dans les suites du Roman comique, le genre continue à s’essouffler tout au long des années suivantes :
- Oudin de Préfontaine reprend les poncifs du roman picaresque, et tente d’allier le comique, le romanesque et le galant dans l’Orphelin infortuné (1660), les Dames enlevées (1670 ?) et les Dames retrouvées (1673), qui valent surtout par le réalisme précis et le goût du détail concret. Ce sont des œuvres hybrides, où l’histoire comique survit tant bien que mal.
- La Prison sans chagrin (1669) et La Reine d’Éthiopie, pâles imitations anonymes, ne seront même pas achevées et ne connaîtront aucun succès : l’époque n’est plus aux fantaisies gaillardes, le règne de Louis XIV ayant évolué vers l’austérité et la dévotion.
Dans ces œuvres mineures, le héros n’est plus forcément un jeune aristocrate, comme Francion ou Le Destin ; le roman, peu à peu, se rapproche de la réalité bourgeoise, et ouvre la voie au Roman bourgeois par excellence.
1666 : Le Roman Bourgeois, de Furetière (1619-1688).
Voir Jean Serroy, op. cit. p. 585-656)
A cette époque, Tristan, Cyrano, Saint-Amant et Scarron sont morts, Sorel a définitivement abandonné le roman. C’est l’époque de La Rochefoucauld, de Bossuet, tandis que Molière a vu condamner Tartuffe, puis Dom Juan, et vient de donner le Misanthrope ; Racine écrit Andromaque. L’époque dite « baroque » semble définitivement révolue, quand Furetière publie son roman, qui n’aura d’ailleurs aucun succès.
Appartenant à la moyenne bourgeoisie, Antoine de Furetière exerce d’abord une charge juridique : il en fera la satire dans le Roman bourgeois, dénonçant ce milieu de l’intérieur – ce qui en fait un roman réaliste par excellence.
Le Roman Bourgeois, unique roman de son auteur, est la peinture moqueuse de la réalité parisienne de l’époque, et en particulier des milieux bourgeois. Comme Boileau, La Fontaine ou un peu plus tard La Bruyère, il veut « peindre d’après nature » afin d’instruire, tout en distrayant.
Furetière écrit un « anti-roman » dirigé contre les romans épiques théorisés par les Scudéry ; mais l’époque a changé ; Mademoiselle de Montpensiera paru en 1662 : il s’attaque donc à un système romanesque périmé.
Tout en démontant – par l’ironie, la parodie… – tous les poncifs du roman héroïque, Furetière offre une peinture documentaire du milieu bourgeois : il abandonne le romanesque, au profit du réalisme. Son art est à la littérature ce que les gravures et eaux-fortes d’Abraham Bosse sont à la peinture : le dessin minutieux de la société française. Vue par un œil froid et volontiers satirique, la bourgeoisie parisienne apparaît comme bien provinciale : elle ne sort guère de son quartier… Toujours en retard d’une mode, n’imitant la bonne société que dans ce qu’elle a de ridicule, les personnages du Roman bourgeois ont l’esprit épais : Furetière, comme Rabelais et plus tard Flaubert, traque la bêtise humaine.
Comme La Bruyère, Furetière rejette « l’ordure » : on ne trouvera pas trace d’un comique grossier ni scatologique dans le Roman bourgeois. Au même moment, chez Molière, la farce a laissé place à l’étude de mœurs.
Des intrigues trompeuses : en réalité,il n’y a pas réellement de personnage central, ni d’intrigue dans le Roman bourgeois : Furetière se comporte avec la plus grande désinvolture à l’égard de ses personnages. En outre, la seconde partie n’a pratiquement aucun lien avec la première. Tous les dénouements sont escamotés : on ne saura pas ce que deviennent les principaux personnages.
Le Roman bourgeois marque donc la fin des « Histoires comiques » et des « romans comiques ». C’est un aboutissement – et une impasse.