A la fin de la guerre du Péloponnèse et de l'oligarchie des Trente, Thèbes ayant écrasé Sparte en 362, Athènes retrouva sa grandeur et sa liberté. Mais Philippe II de Macédoine monte sur le trône en 356, agrandit son territoire du côté de la Thrace, puis commence à semparer des villes grecques de la mer Égée. Pourtant avertis par Démosthène, les Athéniens ne se méfièrent de lui qu'en 339, après la prise d'Élatée. Mais leur défaite à Chéronée mit fin à l'indépendance de la Grèce, qui dut subir la loi du Macédonien au congrès de Corinthe (337).
Démosthène, qui menait les affaires lors du désastre de Chéronée, prononce alors les Philippiques et les Olynthiennes. Un moment exilé, il encourage le soulèvement grec contre Alexandre puis contre Antipatros, mais échoue, et se tue en 322. La Grèce est alors entièrement soumise à la domination macédonienne.
C'est l'époque du sculpteur Lysippe, du peintre Nicias, du sculpteur Praxitèle, de l'architecte Pythéas.
C'est aussi l'époque de :