Introduction au théâtre romain | L’Eunuque | |
L’Andrienne | L’Héautontimoroumenos | Phormion |
La Belle-mère (Hécyre) | Les Adelphes |
Bibliographie
Sur Térence
- Introduction de Marouzeau dans le tome I ; les six prologues des pièces.
- Montaigne : Essais, I, 40. Pléiade, p. 287
- Diderot : Réflexions sur Térence
- La Bruyère : Caractères
- Sainte-Beuve : Nouveaux Lundis, tome V
- Guy Serbat : « Les comédies de Térence sont-elles un miroir de la vie ? » L’information littéraire n°5, 1972, p. 213-219 (excellent)
- P. Willeumier : CDU : Le théâtre latin, 1956
- G. Michaud : Histoire de la comédie romaine, Paris, Boisvin, 1912
- J. Beaujeu : « Le problème de l’originalité de Térence ». L’information Littéraire, 1959 p. 9- 19 (capital !)
- Pierre Grimal, Le Siècle des Scipions, Paris, Aubier, 1953 (excellentissime).
Petite chronologie
- 166 av. J-C : L’Andrienne, jouée aux Jeux Mégalésiens pour la Grande Mère (Cybèle), du 4 au 10 avril ; contamination de deux pièces de Ménandre. Première représentation de l’Eunuque.
- 165 : 1ère tentative de représentation de l’Hécyre aux jeux Mégalésiens (le public est parti !)
- 163 : L’Héautontimorouménos, inspiré de Ménandre, toujours aux Jeux Mégalésiens.
- 161 : 2ème représentation de l’Eunuque aux Jeux Romains (pour Jupiter, du 4 au 19 septembre ; Phormion, inspiré d’Apollodore de Carie.
- 160 : 2ème et 3ème tentatives de l’Hécyre ; les Adelphes, inspirée de Ménandre et Diphile ; seule représentation ailleurs qu’aux jeux : jeux funèbres pour Paul Emile.
- 159 : Térence meurt entre 25 et 30 ans.
Le théâtre de Térence
Il s’agit d’une Comédie « palliata » = en manteau grec, imitée de la comédie moyenne ou nouvelle.
La comédie moyenne (Mésè) s’oppose à la comédie ancienne et à Aristophane ; ensemble de pièces jouées vers 320-310 et au début du 3ème siècle av. J-C, à Athènes, en Sicile et en Grande-Grèce. Beaucoup moins débridée que la comédie ancienne, elle ne montre plus de satire politique ; elle raconte la vie quotidienne de la petite bourgeoisie.
La comédie nouvelle (Néa) apparaît après 250 ; elle est donc presque contemporaine de Plaute (210-190) ; très peu connue, elle est plus sérieuse et larmoyante que la comédie moyenne
Les pièces de Térence n’ont pas le même succès que celles de Plaute. Cf. L’Hécyre. Il y a de grosses différences entre les deux, bien qu’une génération seulement les sépare : le comique de Térence est beaucoup plus fin, et il traite volontiers des questions fondamentales telles que l’éducation.
Circonstances de la représentation : dans des théâtres provisoires ; public debout ou sur ses propres sièges. Le premier théâtre en dur est celui de Pompée, en 55 av. J-C.