Les Étrusques
Construction de l’étude sur les Étrusques
- § 1 : description géographique du pays
- § 2-3 : l’origine des Étrusques ; Cære
- § 4 : notation sur les Pélasges
- § 5 : description de l’Étrurie proprement dite (315 km sur 195 km)
- § 6 : Volterra, Populonia (que Strabon a vue) fondée par Volterra (comme Pyrgi par Cære)
- § 7 : Kyrnos (la Corse) et Alalia
- § 8 : Côte d’Étrurie du Sud : Pyrgi, Artium et Frégelles
- § 9 : les villes intérieures de l’Étrurie
§ 2 : l’origine des Étrusques et les Tarquins de Rome
[5,2,2] Οἱ Τυρρηνοὶ τοίνυν παρὰ τοῖς Ῥωμαίοις Ἑτροῦσκοι καὶ Τοῦσκοι προσαγορεύονται. Οἱ δ´ Ἕλληνες οὕτως ὠνόμασαν αὐτοὺς ἀπὸ τοῦ Τυρρηνοῦ Ἄτυος, ὥς φασι, τοῦ στείλαντος ἐκ Λυδίας ἐποίκους δεῦρο. Ἐπὶ γὰρ λιμοῦ καὶ ἀφορίας ὁ Ἄτυς, εἷς τῶν ἀπογόνων Ἡρακλέους καὶ Ὀμφάλης, δυεῖν παίδων ὄντων, κλήρῳ Λυδὸν μὲν κατέσχε, τῷ δὲ Τυρρηνῷ τὸν πλείω συστήσας λαὸν ἐξέστειλεν. Ἐλθὼν δὲ τήν τε χώραν ἀφ´ ἑαυτοῦ Τυρρηνίαν ἐκάλεσε καὶ δώδεκα πόλεις ἔκτισεν, οἰ κιστὴν ἐπιστήσας Τάρκωνα, ἀφ´ οὗ Ταρκυνία ἡ πόλις, ὃν διὰ τὴν ἐκ παίδων σύνεσιν πολιὸν γεγεννῆσθαι μυθεύουσι. Τότε μὲν οὖν ὑφ´ ἑνὶ ἡγεμόνι ταττόμενοι μέγα ἴσχυον, χρόνοις δ´ ὕστερον διαλυθῆναι τὸ σύστημα εἰκὸς καὶ κατὰ πόλεις διασπασθῆναι βίᾳ τῶν πλησιοχώρων εἴξαντας· οὐ γὰρ ἂν χώραν εὐδαίμονα ἀφέντες τῇ θαλάττῃ κατὰ λῃστείαν ἐπέθεντο, ἄλλοι πρὸς ἄλλα τραπόμενοι πελάγη, ἐπεί, ὅπου γε συμπνεύσαιεν, ἱκανοὶ ἦσαν οὐκ ἀμύνασθαι μόνον τοὺς ἐπιχειροῦντας αὐτοῖς, ἀλλὰ καὶ ἀντεπιχειρεῖν καὶ μακρὰς στρατείας ποιεῖσθαι. Μετὰ δὲ τὴν τῆς Ῥώμης κτίσιν Δημάρατος ἀφικνεῖται λαὸν ἄγων ἐκ Κορίνθου, καὶ δεξαμένων αὐτὸν Ταρκυνιτῶν γεννᾷ Λουκούμωνα ἐξ ἐπιχωρίας γυναικός. Γενόμενος δὲ Ἄγκῳ Μαρκίῳ τῷ βασιλεῖ τῶν Ῥωμαίων φίλος, ἐβασίλευσεν οὗτος καὶ μετωνομάσθη Λεύκιος Ταρκύνιος Πρίσκος. Ἐκόσμησε δ´ οὖν τὴν Τυρρηνίαν καὶ αὐτὸς καὶ ὁ πατὴρ πρότερον, ὁ μὲν εὐπορίᾳ δημιουργῶν τῶν συνακολουθησάντων οἴκοθεν, ὁ δὲ ταῖς ἐκ τῆς Ῥώμης ἀφορμαῖς. Λέγεται δὲ καὶ ὁ θριαμβικὸς κόσμος καὶ ὑπατικὸς καὶ ἁπλῶς ὁ τῶν ἀρχόντων ἐκ Ταρκυνίων δεῦρο μετενεχθῆναι καὶ ῥάβδοι καὶ πελέκεις καὶ σάλπιγγες καὶ ἱεροποιίαι καὶ μαντικὴ καὶ μουσική, ὅσῃ δημοσίᾳ χρῶνται Ῥωμαῖοι. Τούτου δ’υἱὸς ἦν ὁ δεύτερος Ταρκύνιος ὁ Σούπερβος, ὅσπερ καὶ τελευταῖος βασιλεύσας ἐξέπεσε. Πορσίνας δ’ὁ τῶν Κλουσίνων βασιλεύς, πόλεως Τυρρηνίδος, κατάγειν αὐτὸν ἐπιχειρήσας δι´ ὅπλων, ὡς οὐχ οἷός τε ἦν, καταλυσάμενος τὴν ἔχθραν ἀπῆλθε φίλος μετὰ τιμῆς καὶ δωρεῶν μεγάλων.
Traduction
Les Tyrrhéniens sont appelés Étrusci et Tusci chez les Romains ; les Grecs les ont nommés Tyrrhéniens, du nom de Tyrrhénos, fils d’Atys, envoyé là, dit-on, de Lydie comme colon. En effet, à cause d’une famine et d’une absence de récolte, Atys, l’un des descendants d’Héraclès et d’Omphale, ayant lui-même deux enfants, ne garda auprès de lui qu’un fils tiré au sort, Lydos, et envoya l’autre, Tyrrhénos, à l’étranger avec la plus grande partie du peuple. Arrivé dans ce pays, celui-ci l’appela Tyrrhénie, et fonda douze cités ; il mit à leur tête Tarcon, d’où la ville de Tarquinia tire son nom, et dont on raconte, à cause de son intelligence dès l’enfance, qu’il était né avec des cheveux blancs. Gouvernés alors par un seul chef, ils étaient très puissantes, mais par la suite, avec le temps, leur union se désagrégea vraisemblablement, et sous la pression violente de leurs voisins, se divisa en cités. Ils n’auraient pas gagné la mer pour y exercer la piraterie, en abandonnant une région fertile, se tournant chacun vers la mer de son choix, puisque, là où ils naviguaient de conserve, ils étaient capables non seulement de repousser leurs assaillants, mais aussi de contre-attaquer, et d’organiser de grandes expéditions militaires. Après la fondation de Rome, Démarate arrive de Corinthe, amenant avec lui un peuple, et, les Tarquiniens l’ayant accueilli, il engendra un fils, Lucumon, d’une femme du pays. Devenu l’ami du roi de Rome Ancus Marcius, il devint lui-même roi et prit le nom de Lucius Tarquin l’Ancien. Il embellit la Tyrrhénie comme son père avant lui, celui-ci grâce à l’abondance des artistes qui l’avaient accompagné ici, celui-là grâce aux ressources venues de Rome. On dit que les ornements du triomphe, des consuls, et généralement des magistrats ont été importés ici de Tarquinia, ainsi que les faisceaux, les haches, les trompettes, les cérémonies religieuses, la divination et la musique, dont les Romains usent dans les manifestations publiques. Son fils était Tarquin le Superbe, celui qui, ayant régné le dernier, fut chassé. Porsenna, roi de Clusium, cité étrusque, ayant entrepris de le rétablir par les armes, n’y réussit pas, et ayant abandonné son hostilité aux Romains, devint leur ami et s’en alla, avec les honneurs et de grands présents.
§ 3 : « excursus » sur Cære
[5,2,3] Περὶ μὲν τῆς ἐπιφανείας τῶν Τυρρηνῶν ταῦτα. Καὶ ἔτι τὰ τοῖς Καιρετανοῖς πραχθέντα · καὶ γὰρ τοὺς ἑλόντας τὴν Ῥώμην Γαλάτας κατεπολέμησαν ἀπιοῦσιν ἐπιθέμενοι κατὰ Σαβίνους, καὶ ἃ παρ´ ἑκόντων ἔλαβον Ῥωμαίων ἐκεῖνοι λάφυρα ἄκοντας ἀφείλοντο· πρὸς δὲ τούτοις τοὺς καταφυγόντας παρ´ αὐτοὺς ἐκ τῆς Ῥώμης ἔσωσαν καὶ τὸ ἀθάνατον πῦρ καὶ τὰς τῆς Ἑστίας ἱερείας. Οἱ μὲν οὖν Ῥωμαῖοι διὰ τοὺς τότε φαύλως διοικοῦντας τὴν πόλιν οὐχ ἱκανῶς ἀπομνημονεῦσαι τὴν χάριν αὐτοῖς δοκοῦσι· πολιτείαν γὰρ δόντες οὐκ ἀνέγραψαν εἰς τοὺς πολίτας, ἀλλὰ καὶ τοὺς ἄλλους τοὺς μὴ μετέχοντας τῆς ἰσονομίας εἰς τὰς δέλτους ἐξώριζον τὰς Καιρετανῶν.
Παρὰ δὲ τοῖς Ἕλλησιν εὐδοκίμησεν ἡ πόλις αὕτη διά τε ἀνδρείαν καὶ δικαιοσύνην· τῶν τε γὰρ λῃστηρίων ἀπέσχετο, καίπερ δυναμένη πλεῖστον, καὶ Πυθοῖ τὸν Ἀγυλλαίων καλούμενον ἀνέθηκε θησαυρόν. Ἄγυλλα γὰρ ὠνομάζετο τὸ πρότερον ἡ νῦν Καιρέα, καὶ λέγεται Πελασγῶν κτίσμα τῶν ἐκ Θετταλίας ἀφιγμένων· τῶν δὲ Λυδῶν, οἵπερ Τυρρηνοὶ μετωνομάσθησαν, ἐπιστρατευσάντων τοῖς Ἀγυλλαίοις, προσιὼν τῷ τείχει τις ἐπυνθάνετο τοὔνομα τῆς πόλεως, τῶν δ´ ἀπὸ τοῦ τείχους Θετταλῶν τινος ἀντὶ τοῦ ἀποκρίνασθαι προσαγορεύσαντος αὐτὸν « χαῖρε » , δεξάμενοι τὸν οἰωνὸν οἱ Τυρρηνοὶ τοῦτον ἁλοῦσαν τὴν πόλιν μετωνόμασαν. Ἡ δὲ οὕτω λαμπρὰ καὶ ἐπιφανὴς πόλις νῦν ἴχνη σώζει μόνον, εὐανδρεῖ δ´ αὐτῆς μᾶλλον τὰ πλησίον θερμά, ἃ καλοῦσι Καιρετανά, διὰ τοὺς φοιτῶντας θεραπείας χάριν.
Traduction
Voilà, sur la renommée des Tyrrhéniens. Encore un mot sur les exploits des habitants de Cære. Ils attaquèrent les Gaulois qui, après avoir pris Rome, s’en retournaient par la Sabine, et les dépouillèrent de force du butin que les Romains leur avaient laissé prendre sans résistance. Auparavant, ils avaient sauvé les Romains venus se réfugier chez eux, ainsi que le feu immortel et les prêtresses de Vesta. Les Romains, à cause de ceux qui gouvernaient mal la cité à cette époque, ne semblent pas leur avoir témoigné suffisamment de reconnaissance : en effet, leur ayant donné le droit de cité, ils ne les inscrivirent pas parmi les citoyens, mais ils les reléguèrent avec tous ceux qui n’avaient pas l’isonomie sur les tablettes cærétanes.
Chez les Grecs, la cité jouit d’une bonne réputation pour son courage et sa justice ; en effet, elle s’abstint de la piraterie, bien qu’elle fût très puissance, et elle consacra à Pythô le trésor appelé trésor des Agylliens. Agylla était le nom antérieur de l’actuelle Cære, et on dit qu’elle était une fondation de Pélasges arrivés de Thessalie. Comme les Lydiens, qui avaient changé leur nom en Tyrrhéniens, attaquaient les Agylliens, l’un d’eux s’avança et demanda le nom de cette cité ; l’un des Thessaliens, depuis la muraille, au lieu de répondre, le salua d’un « χαῖρε » (salut !) ; les Tyrrhéniens reçurent ce mot comme un présage, et ayant pris la cité, changèrent son nom. De cette cité si brillante et si illustre il ne reste aujourd’hui que des traces ; c’est la station thermale proche, que l’on appelle Cérétane, qui est bien peuplée, à cause de ceux qui la fréquentent pour se soigner.
§ 3 : Populonia
Τὸ δὲ Ποπλώνιον ἐπ´ ἄκρας ὑψηλῆς ἵδρυται κατερρωγυίας εἰς τὴν θάλατταν καὶ χερρονησιζούσης, πολιορκίαν καὶ αὐτὸ δεδεγμένον περὶ τοὺς αὐτοὺς καιρούς. Τὸ μὲν οὖν πολίχνιον πᾶν ἔρημόν ἐστι πλὴν τῶν ἱερῶν καὶ κατοικιῶν ὀλίγων, τὸ δ´ ἐπίνειον οἰκεῖται βέλτιον, πρὸς τῇ ῥίζῃ τοῦ ὄρους λιμένιον ἔχον καὶ νεωσοίκους δύο· καὶ δοκεῖ μοι μόνη τῶν Τυρρηνίδων τῶν παλαιῶν αὕτη πόλεων ἐπ´ αὐτῇ τῇ θαλάττῃ ἱδρῦσθαι· αἴτιον δ´ ἐστὶ τὸ τῆς χώρας ἀλίμενον· διόπερ παντάπασιν ἔφευγον οἱ κτίσται τὴν θάλατταν ἢ προεβάλλοντο ἐρύματα πρὸ αὐτῆς, ὥστε μὴ λάφυρον ἕτοιμον ἐκκεῖσθαι τοῖς ἐπιπλεύσασιν. Ἔστι δὲ καὶ θυννοσκοπεῖον ὑπὸ τῇ ἄκρᾳ. Κατοπτεύεται δ´ ἀπὸ τῆς πόλεως πόρρωθεν μὲν καὶ μόλις ἡ Σαρδώ, ἐγγυτέρω δ’ἡ Κύρνος, ἑξήκοντά πως διέχουσα τῆς Σαρδόνος σταδίους, πολὺ δὲ μᾶλλον τούτων ἡ Αἰθαλία· προσεχεστέρα ἥ τῇ ἠπείρῳ ἐστὶν, ὅσον τριακοσίους διέχουσα σταδίους, ὅσους καὶ τῆς Κύρνου διέχει. Ἄριστον δ´ ἀφετήριον τοῦτο τὸ χωρίον ἐστὶν ἐπὶ τὰς τρεῖς τὰς λεχθείσας νήσους. Εἴδομεν δὲ καὶ ταύτας ἡμεῖς ἀναβάν τες ἐπὶ τὸ Ποπλώνιον καὶ μέταλλά τινα ἐν τῇ χώρᾳ ἐκλελειμμένα. Εἴδομεν δὲ καὶ τοὺς ἐργαζομένους τὸν σίδηρον τὸν ἐκ τῆς Αἰθαλίας κομιζόμενον· οὐ γὰρ δύ ναται συλλιπαίνεσθαι καμινευόμενος ἐν τῇ νήσῳ, κομίζεται δ´ εὐθὺς ἐκ τῶν μετάλλων εἰς τὴν ἤπειρον.
- κατερρωγυίας : participe parfait, féminin singulier de καταρρήγνυμι, briser, effondrer
- περὶ τοὺς αὐτοὺς καιρούς : « durant les mêmes événements » ; Strabon vient de mentionner le siège de Volterra par des partisans de Sylla en 80.
- 1 stade = 185 m. Il y a bien 11,1 km entre la Corse et la Sardaigne.
- Æthalia : l’île d’Elbe
- En réalité, Elbe est éloignée de 36 km (194 stades) du continent, et, effectivement, de 55,5 km de la Corse.
Traduction
Populonia est bâtie sur un promontoire élevé, effondré du côté de la mer et formant une presqu’île ; elle subit un siège elle aussi durant les mêmes événements. Cette petite ville est maintenant déserte à l’exception des temples et de quelques hameaux, mais le port est mieux peuplé, ayant au pied de la montagne une petite rade et deux bassins de radoub ; et il me semble qu’elle est la seule parmi les antiques cités étrusques à être bâtie au bord même de la mer ; la cause en est l’absence de ports dans cette région ; c’est pourquoi les fondateurs évitaient toujours la mer, ou bien ils érigeaient des défenses contre elle, afin de ne pas offrir une proie toute prête aux écumeurs de mer. Il y a aussi un observatoire à thons au pied du promontoire. On aperçoit de la ville, au loin et à peine, la Sardaigne, de plus près la Corse, éloignée de la Sardaigne de 60 stades, mais beaucoup mieux qu’elles l’île d’Æthalia, qui est plus près du continent puisqu’elle s’en écarte de 300 stades, autant qu’elle est éloignée de la Corse. Ce lieu est le meilleur lieu d’embarquement pour les trois îles mentionnées. Nous les avons vues nous-mêmes, en étant montés à la ville, ainsi que des mines abandonnées dans la région. Nous avons vu aussi ceux qui travaillent le fer importé d’Æthalia. Il ne peut en effet être fondu dans un four sur l’île ; on le transporte aussitôt de la mine vers le continent.
V, 4, 3 : les Étrusques en Campanie ; la « truphè »
« Διὰ γὰρ τὴν ἀρετὴν περιμάχητον γενέσθαι τὸ πεδίον· δώδεκα δὲ πόλεις ἐγκατοικίσαντας τὴν οἷον κεφαλὴν ὀνομάσαι Καπύην. Διὰ δὲ τὴν τρυφὴν εἰς μαλακίαν τραπομένους, καθά περ τῆς περὶ τὸν Πάδον χώρας ἐξέστησαν, οὕτω καὶ ταύτης παραχωρῆσαι Σαυνίταις, τούτους δ´ ὑπὸ Ῥωμαίων ἐκπεσεῖν. »
Traduction
« à cause de sa fertilité, cette plaine fut très disputée ; les Tyrrhéniens, après y avoir fondé douze cités ont nommé Capoue celle qui était comme leur tête. Mais, tombés dans la mollesse à cause de leur délicatesse (τρυφή), de même qu’ils durent quitter la région du Pô, de même ils durent céder la place aux Samnites, et ceux-ci furent chassés par les Romains. »
Les sources
Strabon s’inspire ici de Posidonios, d’Artémidore, de Timée, et pour les dimensions de l’Étrurie, de Polybe (livre 34, perdu) et d’Apollodore d’Athènes (digression sur les Pélasges). La notation sur les voies commerciales est due à Artémidore d’Éphèse (Géographouména), et les renseignements économiques à Posidonios. Pour certaines mesures, il cite un chorographe inconnu du siècle d’Auguste, appelé de Grèce par Agrippa pour une fresque cartographique du portique qu’il a dédié. Sans doute fait-il appel aussi à des sources personnelles…