Bernhard WICKI, cinéaste, acteur, et personnage d’Effroyables jardins.
Bernhard Wicki, personnage important du livre de Michel Quint, Effroyables Jardins, est bel et bien un personnage réel.
Né le 28 octobre 1919, il est décédé le 5 janvier 2000.
Acteur, il a une filmographie impressionnante :
- La Mouche, présenté à Cannes en 1955
- C’est arrivé le 20 juillet, de Pabst, 1955
- La Chatte, de Henri Decoin (avec Bernard Blier et Françoise Arnoul), 1958
- La Notte, d’Antonioni (avec Jeanne Moreau et Marcelle Mastroianni), 1961
- Le Jour le plus long, 1962
- La Femme gauchère, présenté en 1978 au festival de Cannes
- Paris, Texas, de Wim Wenders (1984)
En tant que réalisateur, on lui doit :
- Le Pont (1959)
- La rancune, présenté en 1964 au festival de Cannes
- La toile d’araignée, présenté en 1989 au festival de Cannes (réalisation, scénario et dialogues)
Le Pont
« Die Brücke » RF.A 1959 Réalisation : Bernhard Wicki ; Scénario Michael Mansfiels, Wilheim Vivier, d’après Manfred Gregor ; Photographies : G. Von Bonin ; Musique : H.M. Majewski ; Production : Phonofilm ; Interprètes : Folker Bohnet (Ernst Scholter), Fritz Wepper (Albert Mutz)…
En avril 1945, le régime hitlérien agonisant décrète la mobilisation de tous les lycéens âgés de 15 et 16 ans. Cinq adolescents sortant du même lycée sont enrôlés dans une unité militaire. Un sous-officier, ému par leur inexpérience, leur donne à garder un pont sans aucune valeur stratégique. Livrés à eux-mêmes, les jeunes garçons prennent leur rôle au sérieux et mourront, à l’exception de l’un d’entre eux, en défendant ce pont inutilement contre une division blindée américaine. Bernard Wicki, acteur passé à la réalisation, a tourné le plus grand film allemand de l’après-guerre. Tout comme Helmut Kaütner dans Le dernier pont, il entend dénoncer l’absurdité de la guerre, mais son film l’emporte sur tous ceux qui l’ont devancé par sa fougue, son lyrisme et une sincérité bouleversante à laquelle personne ne peut rester insensible. Couvert de prix, Le pont a été projeté à tous les écoliers allemands en même temps qu’il connaissait la consécration internationale.