Nature de l'antécédent et place de la relative

La relative adjective possède un antécédent, clairement exprimé, le plus souvent un nom ou un substitut du nom. En français moderne, la relative est généralement contiguë à son antécédent ; il n'y a disjonction que lorsque deux relatives sont coordonnées : "l'enfant, dont je m'occupais, et qui avait bien grandi".

Dans les sept exemples tirés du texte d'Azza Filali, les antécédents ont été marqués en bleu :

  1. « l'inévitable atlas qui l'attirait dans mon cabinet de travail, »

  2. « l'aide que ma fille lui avait apportée, »

  3. « le mutisme qu'il opposait, tel un écran, à mes tentatives de dialogue, »

  4. « une compilation de textes qui faisaient date, »

  5. « les joutes oratoires auxquelles je me trouvais mêlé, »

  6. « le ton juste, celui qui accordait les violons, »

  7. « des frêles confidences qu'Adel me livrait pour la première fois ».

Remarque

On notera que dans l'exemple 4, "une compilation de textes qui faisaient date", l'accord du verbe au pluriel indique clairement que l'antécédent de la relative est le nom "textes", et non "compilation".