Les formes nominales du verbe (2) : le participe et le “gérondif”

• À l'aide de l'auxiliaire "avoir" ou "être", il sert à former les temps composés des verbes actifs : voir les séquences 33, 34 et 35.

• À l'aide de l'auxiliaire "être", il sert à former le passif des verbes transitifs ("j'aime" / "je suis aimé").

• Comme le participe présent, il peut constituer le noyau verbal d'une proposition participiale : « Le père mort, les fils vous retournent le champ » (La Fontaine).

  Dans la langue contemporaine, on emploie dans ce cas plus volontiers la forme composée : "Le père étant mort..."

Le participe passé sans auxiliaire, et qui n'est pas non plus un constituant d'une forme verbale, peut prendre tous les emplois d'un adjectif (voir séquence 19) :

• épithète ("Le but marqué a permis de gagner le match.")

• attribut ("Je le trouve fatigué.")

• ou apposé ("Blessé, il n'a pas joué la deuxième mi-temps.")

Cependant, à la différence de l'adjectif, il conserve une valeur verbale, et à ce titre, peut recevoir des compléments :

• "Le but marqué par l'attaquant a permis de gagner le match." (complément d'agent) ;

• "Venue de Paris par le premier train, elle repartit aussitôt." (complément de lieu et de moyen).