Relevé de quelques figures apparaissant dans ce texte, contemporain :
=> on a donc une double isotopie, un réseau d'oppositions sur quoi repose le poème : d'un côté la Nature, ouverte, en mouvement (v. 1 à 5), de l'autre le monde humain, la maison qui s'assimile à un corps, et le corps humain lui-même : de ce côté, immobilité, fermeture.
Nous avons ici une seule phrase, marquée par l'équilibre : elle est quasi équilatérale, avec une protase de cinq éléments (isocolie + cadence majeure à la fin : le dernier élément compte trois vers)
L'acmé : "je suis ici" au vers 9, est le centre du poème. Cela peut faire penser à une phrase couperet, mais ensuite il y a relance.
L'apodose compte aussi cinq éléments : effet d'accumulation ; isocolie puis cadence majeure (dernier élément = 2 vers) ; énumération fermée ("et mon visage"), qui s'achève justement sur la mention d'une fermeture.
Ainsi, la première partie = le monde et la deuxième partie = le moi. Il y a bien clôture.