Mariées souvent très jeunes (à partir de douze ans), les femmes n'ont évidemment pas le choix de leur époux, déterminé par une transaction entre les familles. Elles n'ont pas leur mot à dire, et il arrive même qu'un mari cède sa femme à un autre homme si cela l'arrange politiquement !
Le divorce existait à Rome, mais il resta longtemps l'apanage des hommes : dans l'Octavie du pseudo- Sénèque, on voit Néron répudier Octavie ; mais à cette époque, les femmes aussi pouvaient divorcer, et le faisaient fréquemment.
Si les femmes pouvaient sortir de chez elles (toujours accompagnées !), se rendre au marché ou au théâtre, participer aux fêtes, elles n'avaient en revanche aucun rôle officiel.
Aussi bien sous la République que sous l'empire, une femme influente était extrêmement mal vue :
Alors qu'un citoyen Romain dispose de trois noms : "praenomen" (Marcus), "nomen" (Tullius), "cognomen" (Cicero), les femmes, elles, n'ont que le "nomen" de leur père, c'est à dire de la "gens à laquelle elles appartiennent, au féminin : ainsi, la fille de Cicéron s'appellera Tullia, Octauia est tout simplement la fille d'Octauius et Sempronia celle de Sempronius...
Mais que se passait-il, lorsqu'un père avait plusieurs filles ? Elles portaient toutes le même nom, agrémenté de la mention "maior", "minor", "tertia" et ainsi de suite...