LE SPORT EN GRÈCE

Les jeux

Les Grecs se réunissaient à l'occasion de grands jeux panhelléniques, qui se caractérisaient par des concours gymniques. Ces jeux, qui avaient lieu dans les sanctuaires, étaient, pour les plus importants :

Les jeux olympiques (Ὀλύμπια)

Tous les quatre ans, des ambassadeurs sacrés annoncent les jeux et la trève sacrée : toutes les hostilités sont suspendues le temps des jeux, et tous ceux qui se rendent à Olympie sont inviolables. Pendant six mois, les athlètes s'entraînent dans le gymnase d'Élis, sous la surveillance des Hellanodices ; ils doivent être de naissance libre, et grecs.

Les épreuves

Au stade (qui est en fait une piste de course d'une longueur de 192,27 m, un peu plus longue à Olympie que le stade attique, de 177,6 m), se déroulaient de nombreuses épreuves :

Les épreuves de course à pied
Les épreuves de lutte

« Foul pankration at Kylix by the Foundry Painter BM VaseE78 » par © Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons : un arbitre punit un athlète qui tente de crever l'œil de son adversaire

Une épreuve mixte : le pentathlon

Le pentathlon, comme son nom l'indique, groupe cinq exercices : le saut, la course, la lutte, le lancement du disque, et le pugilat.

Zeus de l'Artemision, dans la position du lanceur de javelot

À l'hippodrome se déroulaient les courses de char, à deux ou quatre chevaux, de chars attelés de mules, ou de chevaux montés.

Les prix

Les vainqueurs de chaque épreuve sont désignés par les Hellanodices et proclamés par le héraut. Il reçoit en prix une simple couronne d'olivier sauvage consacré au dieu, mais sa gloire est immense ; sa ville natale le reçoit en triomphe, les plus grands poètes, comme Pindare, composent pour lui un chant de victoire, on lui élève des statues : en somme, il devient un demi-dieu.

Un athlète vainqueur se pose la couronne sur la tête, ou bien la saisit pour l'offrir au Dieu.