La poésie lyrique grecque

LA GRANDE PERIODE LYRIQUE : 7ème - 6ème siècles

La poésie lyrique est, par définition, celle qu’on accompagne de la lyre ; elle fait une place importante à la musique et même à la danse.

La musique grecque dispose de nombreux instruments qui se ramènent à deux types : les instruments à cordes, comme la cithare (κιθαρα) et la lyre (λυρα), et les instruments à vents, comme la flûte (αυλος). La cithare est un instrument pauvre, monotone, peu sonore, incapable de soutenir une note ; cependant les Grecs la louaient pour sa netteté grave et pure et l’avaient consacrée à Apollon. La flûte rappelle notre clarinette, avec moins d’étendue dans les notes aiguës.

Les genres lyriques se distinguent non par le fond, mais par la forme :

La poésie lyrique atteint son apogée avec la GRANDE POESIE CHORALE

L’orchestre comprend à la fois des cithares et des flûtes ; les chanteurs se groupent en chœurs, tantôt en files parallèles, tantôt en cercle comme dans le dithyrambe. La danse y tient une place importante.

LA PERIODE ALEXANDRINE

Au IIIème siècle, Athènes ne peut plus prétendre au leadership en matière de culture :

La période est érudite : grammaire, études littéraires, sciences pures (Euclide et Archimède), astronomie (Dicéarque et Hipparque).

La poésie devient très savante et recherchée, d’inspiration parfois précieuse :