Géographie de la Grèce

 

Trois éléments géographiques expliquent les brillantes destinées du génie grec : le climat, créateur d'énergie et de clarté, la montagne, responsable du morcellement politique, enfin la mer, qui fit des Grecs, comme des Phéniciens, un peuple de navigateurs et de commerçants.

La Grèce se subdivise en trois grandes régions géographiques :

La Grèce continentale

Elle est traversée du Nord-Ouest au Sud-Est par la chaîne du Pinde, d'où se détachent différents chaînons qui délimitent des plaines : au Nord la Thessalie, fermée d'un côté par le massif de l'Olympe (2985 m), point culminant de la Grèce ; c'est la plus vaste des plaines helléniques.

Aussi riche, mais beaucoup plus petite, est la Béotie, que l'on découvre après avoir franchi le défilé des Thermopyles.

En face de la Béotie, fermée par une série de masses montagneuses, la péninsule de l'Attique se détache de la Grèce continentale et abrite la plaine d'Athènes.

La Grèce péninsulaire, ou Péloponnèse

La péninsule du Péloponnèse se rattache au continent par l'Isthme de Corinthe, large de 5 km à peine. C'est aussi une région montagneuse au milieu de laquelle s'élève une sorte de plateau central, l'Arcadie, qui se prolonge par des chaînons encadrant des plaines ouvertes sur la mer : l'Argolide, la Laconie (Sparte).

La Grèce insulaire

Elle correspond avant tout à l'Archipel, c'est à dire à ces nombreuses îles de la mer Égée (Cyclades, Sporades) qui sont comme les piles d'un pont écroulé entre l'Europe et l'Asie, et facilitent les échanges avec les rivages asiatiques. A l'Ouest, les îles de la mer ionienne sont plus rares, si bien que les rapports entre la Grèce et l'Occident s'établirent beaucoup plus lentement.