Auteur : Abdellatif Laâbi

Abdellatif Laâbi remporte le prix Goncourt de poésie (2:17)Informations[1]

Né en 1942 à Fès (Maroc), Abdellatif Laâbi a quatorze ans à l'indépendance, en 1956. Il fait ses études à l'université de Rabat, à la section de lettres françaises. En 1963, il participe à la création du Théâtre universitaire marocain. Il enseigne alors le français dans un lycée de Rabat.

En 1966, débute la revue « Souffles » où collaborent plusieurs intellectuels marocains de gauche et notamment Tahar Ben Jelloun, Mohammed Khaïr-Eddine ou Mostafa Nissaboury. Cette revue, qui comptera vingt-deux numéros en français et huit en arabe sous le nom d'Anfas, a eu une grande influence sur la formation de l'intelligentsia marocaine de gauche.

Il est professeur de français à Rabat quand ont lieu les massacres du 23 mars 1965 contre des enfants et leurs parents qui manifestent pacifiquement contre une réforme de l'enseignement jugée injuste. Il s'engage alors dans les rangs du PLS (Parti pour la libération et le socialisme), ancien parti communiste marocain, puis à partir de 1972 comme fondateur du mouvement clandestin d'extrême gauche Ila Al Amame.

En janvier 1972, il est arrêté et torturé. En 1973, il est condamné à dix ans de prison.

Au bout de huit ans et demi, en 1980, grâce à une campagne internationale en sa faveur, lui et quelques-uns de ses compagnons de détention sont libérés. Cinq ans plus tard, il quitte le Maroc pour la France et développe une œuvre qui touche tous les genres littéraires (roman, poésie, théâtre, essai, livres pour enfants).

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